• Agenda 2030 (Target 4.7)

    L’agenda 2030 est un plan d’action pour le développement durable qui a été élaboré par les Etats membres de l’ONU. L’agenda 2030 contient 17 buts qui visent l’élaboration d’une solution commune des Etats, y compris la Suisse, à des problèmes mondiaux tels que la pauvreté, le changement climatique, la destruction de l’environnement ou les risques de santé. Le point 4.7 tient compte de certains aspects de l’éducation à la citoyenneté.

  • Associations

    Au-delà de la famille et de l’école, les associations font parties des instances les plus importantes de la vie en société et de la transmission de valeurs. Elles peuvent donc constituer un lieu d’éducation à la citoyenneté et de participation politique. Les associations ont un rôle particulier à jouer, étant donné que les partis politiques sont organisés sous cette forme.

    Beaucoup d’organisations de jeunes sont organisées sous la forme d’associations et sont mises en réseau, conseillées et représentées au sein de la politique par le Conseil Suisse des Activités de Jeunesse.

    Plan international Suisse a lancé un projet ayant pour but la promotion de la participation au sein des associations.

    Pour de plus amples informations et pour des conseils juridiques et administratifs pour les associations, contactez le centre de compétences vitamine B.

  • Budget participatif

    Le terme de « budget participatif » recouvre les approches qui mettent en débat une partie des finances publiques dans le cadre de processus participatifs. Les résidents d’une ville ou d’un quartier peuvent participer au processus budgétaire en proposant des projets et en donnant leur opinion sur les dépenses.

    Entre 1200 et 2800 villes dans le monde proposent un budget participatif selon une étude de l’ONG Engagement global. En Europe, la plus grande initiative de ce type est celle de la Ville de Paris, qui s’est engagée en 2014 à associer les citoyen-ne-s à la gestion de 5 % de son budget d’investissement annuel, soit 100 millions d’euros. En France, de nombreux projets concernent l’aménagement urbain.

    En Suisse, Lausanne a été la première ville à introduire des budgets participatifs en 2019. Ce projet est soutenu par « Citoyenneté » de la Commission fédérale des migrations EKM. A Zurich, une motion a été déposée en 2018, mais rejetée. Fribourg a également lancé un projet de budget participatif début 2019.

    La Ville de Bologne a présenté son concept de budgets participatifs lors de l’événement Campus pour la démocratie – Nouvelles expériences de participation démocratique à Genève. Ici, les résidents de 16 ans et plus, quelle que soit leur nationalité, peuvent soumettre des projets pour leur quartier et voter pour eux. Vous trouverez de plus amples détails dans notre résumé La participation des citoyens au développement urbain – physique ou numérique – dans le rapport de l’événement.

    D’autres idées sont rassemblées dans l’entrée Nouvelles formes de participation citoyenne.

     

  • Chancellerie fédérale

    La Chancellerie fédérale est l’état-major du Conseil fédéral : elle garantit que le Conseil fédéral pourra prendre des décisions judicieuses et fournir des informations coordonnées. Elle organise les élections et les votations fédérales et examine les initiatives et les référendums.

    Pour plus d’informations :

    • www.admin.ch: Portail du gouvernement suisse
    • www.youtube.com «Le Conseil fédéral suisse»: Vidéos du gouvernement suisse
    • www.ch.ch : Informations utiles de la Confédération et des cantons

  • Charte pour la démocratie

    En 2015, la charte pour la démocratie a été signée par l’ancienne Conseillère fédérale, Simonetta Sommaruga ainsi que par 103 conseillères et conseillers nationaux et 35 conseillères et conseillers aux Etats. Elle souligne l’importance de l’éducation à la citoyenneté et de la participation politique et s’engage à les promouvoir.

  • Citoyenneté

    La citoyenneté se réfère à la participation politique en tant qu’engagement des personnes qui prennent part à l’organisation du fonctionnement et des structures de la société. Elle concerne la population dans son ensemble.

    La Commission fédérale des migrations CFM veut encourager la citoyenneté. Elle part du principe qu’il faut permettre à une population aussi large que possible de s’impliquer durablement dans des processus politiques. Elle est convaincue qu’inclure l’ensemble des habitants dans les prises de décision représente un gain indéniable pour la démocratie. Sur notre liste de projets, vous trouverez tous les projets soutenus par EKM.

    Pour atteindre cet objectif, la CFM a lancé le Programme « Citoyenneté – échanger, créer, décider».  Ce dernier rassemble des projets explorant de nouvelles possibilités de participation pour tous. Au cœur de la question : la concertation, la co-construction et la codécision.

    Concertation

    La concertation permet tout d’abord de se saisir du sujet qui est au cœur du processus, de se l’approprier et de se positionner à son propos. Organiser un débat sur un sujet d’actualité est une forme de concertation. S’il est important d’avoir la possibilité de se forger une opinion, la concertation n’a de sens que si cette opinion peut ensuite être exprimée publiquement. En effet, la finalité d’un processus de concertation, c’est de participer à la formation de l’opinion publique.

    Co-construction

    Pour participer concrètement à l’organisation de la société, encore faut-il pouvoir être partie prenante des mesures qui vont être mises en place. Dans le langage des processus participatifs, on appelle cela la co-construction. Cette notion fait référence à l’implication du public dans l’élaboration de mesures, d’activités ou de projets dont il n’est habituellement que le bénéficiaire final. Il est donc essentiel d’impliquer les participants dans l’organisation du projet lui-même, de manière à ce qu’il se développe avec la population et selon ses besoins. Le processus participatif prend place autour d’un enjeu commun et dans la volonté d’atteindre un objectif partagé. Il s’agit donc dans un second temps de rendre visibles dans l’espace public les mesures développées.

    Codécision

    Participer à la prise de décision est le couronnement du processus politique. Après avoir défini et discuté l’enjeu, puis mis en place des mesures appropriées, il s’agit de prendre part au choix démocratique. Il existe nombre de processus décisionnels auxquels il est possible de prendre part au quotidien, par exemple en s’impliquant dans le comité d’une association, dans une commission ou dans un projet de développement de quartier. Ces possibilités doivent tout d’abord être rendues accessibles en éliminant les obstacles structurels.

    Par ailleurs, ces possibilités doivent être élargies de manière à ce que l’ensemble de la population ait toujours plus de moyens pour façonner et organiser le fonctionnement et les structures de la société.!

    Voici la liste des projets soutenus.

    Souhaitez-vous participer vous-même à un projet ? Cliquez ici pour les critères. Vous pouvez entrer vos projets ici même.

    Le communiqué de presse « La CFM et le CSAJ encouragent la citoyenneté chez les jeunes » présente également les raisons et les objectifs du programme « Citoyenneté ».

    Pour d’autres discussions thématiques, nous recommandons notre compréhension de la participation politique ou nos entrées ABC participation au sein de la commune et participation à l’école.

     

  • Compétences

    Gollob et coll. ont défini trois domaines de compétence, qui ne peuvent être considérés séparément:

    Compétence d’analyse et de jugement
    Les compétences qui permettent d’effectuer une analyse factuelle et de porter un jugement sur les valeurs et les mérites.

    Compétence de la méthode
    La collecte et le traitement d’informations importantes pour la participation politique.

    Autorité décisionnelle et pouvoir décisionnel
    Les compétences et les méthodes pour résoudre des conflits démocratiquement et exercer une influence politique

  • Compétition et prix d’encouragement

    La participation à des compétitions peut aider à populariser ses idées ou son propre projet et trouver des fonds. Le prix de la démocratie de Rencontres Suisses – Nouvelle Société Helvétique est destiné aux organisations, et Wunsch Schloss aux personnes individuelles.

    De l’agenda 2030 ONU, des jeunes peuvent participer à la compétition d’Eduki et œuvrer pour des objectifs du développement durable.

     

  • Conférence et parlements des enfants

    Le Lobby Suisse de l’Enfant organise, en collaboration avec le Conseil Suisse des Activités de Jeunesse et la Fondation Village d’enfants Pestalozzi, la conférence des enfants. Lors de celle-ci, les enfants discutent de leurs droits.

    En parallèle, d’autres parlements des enfants existent dans des villes et des villages, telle que la Parlement des enfants à l’Institut Ste-Agnès.

    Certaines structures d’accueil de jour de l’enfance (UAPE) proposent un Conseil des enfants (fréquence hebdomadaire ou mensuelle). La structure Pop Corn à Echallens organise régulièrement des rencontres entre les enfants et la direction où sont discutés, par exemple, la méthode d’attribution des places durant les repas, l’aménagement des salles collectives ou encore la mise en place de nouveaux projets émanant directement des enfants comme des joutes sportives.

  • Conseil de classe

    Le conseil de classe permet aux enfants de vivre la politique et d’apprendre à gérer les conflits. Il est important que certaines compétences soient attribuées au conseil de classe et que les élèves puissent prendre part aux décisions qui les concernent afin qu’ils expérimentent la démocratie.

    Sur le site du plan d’études romand , vous trouvez du matériel et des guides pour créer un conseil de classe. Vous trouvez plus d’informations sur le site  Participation à l’école.

  • Conseil des Etats

    Le Conseil des Etats représente les 26 cantons suisses, contrairement au Conseil national qui représente le peuple suisse.

    Au total, il compte 46 représentant-e-s, soit nettement moins que les 200 membres du Conseil national. C’est pourquoi le Conseil des Etats est également appelé la petite chambre.

    Les demi-cantons de Nidwald, Obwald, Appenzell Rhodes-Extérieures et Rhodes-Intérieures ainsi que Bâle-Ville et Bâle-Campagne ne disposent chacun que d’un seul représentant-e au Conseil. Tous les autres cantons peuvent envoyer deux députés dans la Berne fédérale.

    Cette règle est également critiquée, car le canton de Zurich, qui compte plus d’un million d’habitants, élit deux députés, tout comme le canton d’Uri, par exemple, qui ne compte que 35 000 habitants.

  • Conseil fédéral

    Le Conseil fédéral est le gouvernement de la Suisse : il est composé de sept membres ayant les mêmes droits . La présidence fédérale change chaque année . Le Conseil fédéral est élu par le parlement aux quatre ans. Celui-ci se compose du Conseil national (200 membres) et du Conseil des États (46 membres) et est élu par le peuple .

    Sur la chaîne youtube « Le Conseil fédéral suisse », la Chancellerie fédérale publie des vidéos sur les activités et les décisions du Conseil fédéral .

  • Conseil National

    Le Conseil national se compose de 200 membres.

    Sa mission est de représenter le peuple suisse. Les sièges sont répartis en fonction du nombre total d’habitants* par canton. Chaque canton a au moins un siège.

    Le Conseil national est élu par le peuple suisse pour une législature de quatre ans. Pour ce faire, le Conseil lui-même choisit chaque année une personne du Conseil qui assume la présidence pour une année.

  • Consensus de Beutelsbach 

    Nombreux-ses sont les enseignant-e-s qui n’osent pas aborder les questions politiques en classe parce qu’ils ne veulent pas être accusé-e-s d’influencer leurs élèves. Ce n’est pourtant pas en évitant totalement le sujet que les élèves pourront développer leur conscience politique. Ceci doit cependant se dérouler dans le respect de certaines conditions.

    Le consensus de Beutelsbach sert de ligne directrice à cet égard. Trois normes doivent s’appliquer à l’enseignement :

    1. Interdiction d’user de son influence pour emporter l’adhésion d’une autre personne.
    2. Ce qui dans les sciences et en politique fait l’objet de controverses doit l’être au même titre dans l’enseignement.
    3. L’ élève devra être en mesure d’analyser une situation politique en la confrontant à sa propre situation.

    En adhérant à ces trois normes, l’enseignant-e peut contribuer à l’apprentissage politique tout en communiquant son opinion, car il est utile que les jeunes soient formés à l’engagement et à la formation d’une opinion politique authentique. Il est essentiel que l’enseignant-e communique de manière transparente, que c’est maintenant son opinion qui est en jeu et qu’il ou elle décrive les arguments qui l’ont amenée à cette opinion ainsi que les valeurs et intérêts sur lesquels celle-ci est fondée. Si les élèves, malgré les ateliers préliminaires, ne sont pas en mesure à ce stade de remettre en cause ou d’argumenter contre l’opinion exprimée, l’enseignant-e est tenu-e de présenter aux élèves les arguments contraires à son point de vue.

    Vous trouverez plus d’informations sur le Consensus de Beutelsbach sur le site Bundeszentrale für Politische Bildung.

  • Crèches

    Quelles possibilités d’organisation et de participation existent au sein des crèches et des jardins d’enfants? Cette question occupe le Centre universitaire pour l’éducation de la petite enfance à Fribourg (ZeFF), qui mène des recherches dans ce domaine à travers le projet PINKS (Participation dans la petite enfance).

  • Débattre

    Le débat est un instrument essentiel en politique pour développer ses arguments et tenter de convaincre son opposant-e (ou se faire convaincre par l’opposant-e).

    Débattre permet de gérer les conflits de manière non-violente, à condition que la culture du débat soit promue et entretenue. Le programme La Jeunesse débat met à disposition du matériel didactique et propose des entraînements et concours de débat au sein de l’école.

  • Démocratie directe

    Dans une démocratie directe, les décisions politiques sont prises directement par le peuple. La Suisse est une démocratie parlementaire avec des éléments de démocratie directe. D’un côté, elle contient des éléments représentatifs comme l’assemblée fédérale, de l’autre, le peuple peut influencer directement le processus législatif par l’intermédiaire d’initiatives et de référendums.

    Ch.ch et Vimentis fournissent de bonnes informations de base sur la démocratie Suisse. Swissinfo publie des articles et études sur la démocratie directe ainsi que son histoire en Suisse.

    La Swiss Democracy Foundation soutient des projets et des organisations dans les domaines de la recherche, du conseil, de la formation, des médias et des réseaux. Le « Navigateur de la démocratie directe » est un outil en ligne qui enregistre les procédures de la démocratie directe moderne dans le monde entier. People2Power est la première plateforme médiatique mondiale sur les questions de participation et de démocratie directe. Il est géré par la Swiss Democracy Foundation en étroite collaboration avec les médias publics en Suisse, aux Pays-Bas et dans d’autres pays. Democracy International est une organisation faîtière mondiale de personnes et d’organisations engagées dans le développement démocratique durable. Le IRI Europe (Initiative and Referendum Institute Europe) conseille les institutions et organisations gouvernementales et non gouvernementales sur les questions de démocratie directe et de participation citoyenne.

    Le Global Passport to Modern Direct Democracy de l’International Institute for Democracy and Electoral Assistance (International IDEA) offre des informations de base sur les outils de la démocratie directe. Il présente des définitions clés, décrit divers outils et contient des recommandations sur la façon d’utiliser les initiatives, les référendums et les plébiscites.

  • Dialogue Citoyen

    Le dialogue avec les citoyen.ne.s est un format passionnant pour tous les niveaux d’activité politique. Qu’il s’agisse d’une discussion entre voisins sur un thème local, d’un conseil citoyen avec quelques citoyen.ne.s sur un thème spécifique ou d’un format open space – la conception de dialogues citoyens peut prendre de nombreuses formes. Un conseil citoyen se compose en général de douze à seize citoyen.ne.s choisis au hasard. L’objectif est de trouver des solutions communes à des questions politiques ou régionales urgentes avec un petit groupe de citoyen.ne.s en tant que groupe préparatoire représentatif dans le cadre d’une procédure animée.

    Les participant.e.s ne disposent pas de connaissances ou de qualifications particulières. Les citoyen.e.s entrent directement en contact les uns avec les autres sur la base de leurs propres expériences et échangent leurs besoins, leurs souhaits, leurs propositions et leurs perspectives d’avenir. De nouvelles idées émergent et sont condensées en recommandations pour les décideurs politiques.

    L’animateur.rice ne donne pas de directives aux participant.e.s, mais veille à l’égalité de tous les participant.e.s. Elle classe les déclarations des participant.e.s dans l’une des quatre catégories : problèmes, solutions, doutes concernant la solution ainsi que les données et les faits. En outre, elle regroupe les solutions qui ont fait l’objet d’un consensus entre tous les participants.

    Exemples de dialogues citoyens:

  • Digitalisation

    De quelle manière l’intelligence artificielle, Big Data et l’Internet des objets (IdO) transforment-ils notre société et notre État? Les effets de la numérisation sur notre démocratie font l’objet de nombreuses discussions lors d’événements recensés dans notre calendrier d’événements.

    La participation citoyenne numérique se décline sous de nombreuses formes de concepts et d’outils. Le Think Tank foraus (Forum de politique étrangère) utilise l’intelligence collective, par exemple, en cherchant des solutions numériques et analogiques à diverses questions politiques à partir de personnes ayant des perspectives et des compétences différentes. Le principe « Policy Kitchen » est expliqué plus en détail dans leur vidéo.

    Dans le Vorarlberg en Autriche, un outil numérique similaire est également utilisé avec succès pour trouver des solutions collectives. L’outil fait en sorte que les principales déclarations soient résumées sur le site web et transmises aux autorités politiques. Le large consensus politique de la plateforme en fait un excellent exemple non seulement de participation, mais aussi de transparence dans la prise de décision politique.

    Les chances et les obstacles de l’utilisation du numérique dans les projets de citoyenneté ont été discutés lors de l’événement « Nouvelles expériences de participation démocratique » du Campus pour la Démocratie à Genève en 2018. La synthèse rassemble également des projets qui utilisent la technologie avec succès telle que les budgets participatifs dans les écoles à Genève ou dans la ville de Lausanne. Des coopératives d’habitation gèrent le budget de construction en votant en ligne et font des choix sur l’intérieur de l’immeuble, les espaces communs ou les aménagements extérieurs.

    Des organisations telles que le staatslabor visent à soutenir les secteurs publics et parapublics en mettant à leur disposition savoir-faire et technologies innovantes pour développer des solutions efficaces face aux défis de notre société.

    Une autre question intéressante est de savoir comment l’utilisation d’internet en Suisse peut être liée à la volonté de faire du bénévolat dans des associations. Pour en savoir plus, lisez l’étude « Les nouveaux bénévoles et l’avenir de la participation à la société civile ».

     

  • Droit de cité

    Certains droits politiques, comme le droit de vote et le droit d’éligibilité, nécessitent la nationalité suisse. Celle-ci est obtenue soit par filiation, soit par naturalisation.

    La connaissance des droits politiques pour les personnes résidentes en Suisse sans droit de cité est une condition permettant la participation au processus politique. Le dictionnaire historique de la Suisse est une ressource intéressante pour mieux connaître les droits de cité et leur histoire.

  • Droit de vote à 16 ans

    Au niveau fédéral ainsi que dans 22 cantons, le droit de vote et d’éligibilité est accordé aux citoyen-ne-s ayant atteint leur 18ème année. Le canton de Glaris accorde ce droit aux citoyen-ne-s dès 16 ans.

    Pour plus d’informations à propos des interventions politiques en faveur du droit de vote à 16 ans, visitez le site internet d’Année Politique Suisse.

  • Droit de vote des résident.e.s sans nationalité suisse

    Les personnes résidant en Suisse qui ne disposent pas de la nationalité n’ont pas le droit de vote ou le droit d’éligibilité au niveau fédéral. Au niveau cantonal et communal en revanche, cela peut varier. Dans certains cantons et certaines communes, les personnes étrangères ont le droit de participer aux décisions politiques. La Commission fédérale des migrations (CFM) tient une liste des cantons et des communes où ceci est le cas. Vous pouvez également visiter le site de ch.ch pour plus d’informations.

    De nombreux projets incitent les résident.e.s étranger.ère.s à la participation politique. Une liste de quelques.uns de ces projets est accessible sous la rubrique Participation des résident-e-s sans nationalité suisse.

  • Droits de l’enfant

    La convention des Nations unies sur les droits de l’enfant du 20 novembre 1989 a été ratifiée le 24 février 1997 par la Suisse. Les droits de l’enfant font partie des droits de l’Homme. Ils prévoient explicitement la participation des enfants aux décisions qui concernent leur bien-être. Cela signifie que les enfants ont un droit à la participation, à l’éducation et à la formation.

    Dans le cadre des droits fondamentaux, l’article 11 de la Constitution énonce le droit des enfants et des jeunes à une protection particulière de leur intégrité et à l’encouragement de leur développement.

    L’association Réseau suisse des droits de l’enfant favorise la mise en oeuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant en Suisse.

    Le 20 novembre a été déclaré Journée mondiale de l’enfance, l’occasion de thématiser les droits de l’enfant à l’école. Humanrights.ch et childsright proposent une liste de matériel didactique. Plus de projets sont disponibles sur enfants du monde ou Pro Juventute.

    L’association Centre vaudois d’aide à la jeunesse (CAJV) a édité un abécédaire de la participation. Sous forme de mots-clés, cet abécédaire reflète les différentes facettes de la participation des enfants et des jeunes.

    Le Service social international Suisse défend les droits individuels des enfants et leur porte assistance  sur les plans tant social que juridique et professionnel.

    La participation des enfants a fait l’objet d’un évènement du Campus pour la Démocratie en Valais en 2019: « Enfants et participation: une nouvelle dynamique démocratique! ».

    Des défenseurs des droits de l’enfant plaident pour un droit de vote dès la naissance. Philippe Jaffé nous partage ses réflexions sur le sujet dans la conférence « Citoyen dès le berceau ? ».

    A l’occasion des 30 ans de la signature de la Convention relative aux droits de l’enfant, l’équipe Pousses Urbaines est allée à la rencontre des enfants et des adolescent-e-s lausannois-e-s pour saisir leur compréhension du terme « droits de l’enfant ». Leurs préoccupations devenues récits co-construits, ont donné le jour à un livre « J’ai un mot à dire« .

  • Droits humains

    Les droits de l’Homme sont inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme du 10 décembre 1948 des Nations unies. Le Conseil de l’Europe a également adopté la Convention européenne des droits de l’homme le 4 novembre 1950, ratifiée par la Suisse le 28 novembre 1974. La Cour européenne des droits de l’homme veille au respect de cette convention, dont les droits de l’enfant font partie.

    Pour davantage d’informations, consultez l’ABC des droits de l’Homme du DFAE.

    Comment les droits de l’homme peuvent-ils être appris et enseignés ? Le Conseil de l’Europe a élaboré une charte sur l’éducation à la citoyenneté démocratique et aux droits de l’Homme à ce sujet. Humanrights.ch propose du matériel didactique dédié à l’éducation aux droits de l’Homme. Vous trouverez de plus amples informations sur le site d’éducation21.

  • Droits politiques

    En tant que démocratie parlementaire possédant de forts instruments de démocratie directe, la Suisse permet à ses citoyen-ne-s de disposer de nombreux droits politiques institutionnels: en plus du droit de vote et du droit d’éligibilité, les droits d’initiative et de référendum sont fortement ancrés dans la pratique politique suisse. Ceux-ci permettent une participation directe des citoyen-ne-s au processus politique.

    Toutes les informations concernant les droits politiques en Suisse sont disponibles sur les sites internet de la chancellerie fédérale et ch.ch.

  • Echanges interculturels

    Une éducation politique globale nécessite la comparaison entre les systèmes politiques de différents pays, et inversement, l’apprentissage interculturel peut apporter une contribution importante à l’apprentissage démocratique. Les deux approches poursuivent ainsi des objectifs similaires: la tolérance, le respect des opinions et de valeurs différentes.

    Movetia l’agence nationale en charge de la promotion des échanges et de la mobilité, propose un large éventail de projets d’échanges internationaux (échanges de classes, de vacances, de services volontaires européens ou de projets de mobilité dans les domaines de l’éducation scolaire, de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes). Le programme Jeunesse en action encourage les échanges européens et la coopération transfrontalière dans le domaine du travail extrascolaire de jeunesse.

    Eurodesk offre des conseils gratuits en quatre langues sur les projets d’échange de jeunes pour des stages, au-pairs, séjours linguistiques, service volontaire, etc.
    Le SCI (Service Civil International Suisse) s’occupe des missions de volontariat dans le monde entier.

    L’éducation interculturelle est également possible par le projet Building Walls – Breaking Walls de Nakultur. Pendant une semaine, des jeunes de différents pays construisent ensemble un mur en pierre, également symbolique, et créent des espaces permettant de remettre en question leurs stéréotypes et de discuter de frontières et de conflits.

    Le EYP (European Youth Parliament) s’engage aussi en faveur de l’éducation à la politique au niveau européen : en coopération avec plus de 1300 écoles, ce parlement européen des jeunes organise des sessions pour les jeunes de toute l’Europe, simulant des processus démocratiques au Parlement européen.

    Le projet Challenge Europe des Young European Swiss (y-e-s) rapproche les jeunes de l’UE lors d’un voyage d’étude à Bruxelles et à Strasbourg. Ils proposent également le programme europe@school.

    Pour les cantons de Berne et du Valais, il existe également le programme d’échanges intercantonaux Deux langues – Ein Ziel pour les classes de 9e ou 10e année.

    Il existe également des possibilités de promouvoir les échanges interculturels en classe, par exemple avec la brochure « i-CH – Je fais partie de la Suisse » de NCBI.

    GaYA (Governance and Youth in the Alps) vise à améliorer la qualité des processus démocratiques dans la région alpine en augmentant la participation des jeunes à la gouvernance régionale et en développant de nouvelles approches pour les politiques. A cette fin, le projet, en collaboration avec huit partenaires de cinq pays alpins différents, a rassemblé et mis à disposition des méthodes pour relever le défi de la cohésion territoriale et de la participation des jeunes à l’action politique quotidienne.

  • Ecole « Just Community »

    Par « Just Community » sont désignées les écoles fonctionnant selon le principe pédagogique basé sur l’éducation à la démocratie. La participation des élèves est structurellement intégrée aux classes et à l’école dans son intégralité en tant que processus éducatif.

    Cette démarche d’éducation à la citoyenneté correspond à la mise en œuvre de la théorie du développement moral de Kohlberg. Le psychologue a observé que les discussions autour de conflits de justice contribuent à développer les concepts moraux. Dans les écoles « Just Community », les élèves élaborent donc eux-mêmes les règles et développent un sentiment de responsabilité quant au respect de celles-ci. L’élément central d’une école « Just Community » est la réunion plénière de l’ensemble des élèves sur des sujets qui les concernent tous. Ces réunions sont organisées par différents groupes composés de différent-e-s porte-paroles du groupe/représentant-e-s de classe présidant les uns après les autres l’assemblée plénière.

    La vidéo de l’école Steiacher donne un aperçu d’une école « Just Community » en Suisse. D’autres écoles suisses qui ont mis en place Just Community sont par exemple l’école primaire Heiden ou l’école Balainen. L’École démocratique de Hadera est un autre exemple de la mise en pratique d’une culture démocratique à l’école.

    PolitischeBildung.ch propose des informations détaillées sur le concept d’école « Just Community« .

    Les défis et les opportunités liées à l’élaboration des règles par les élèves sont décrits dans la rubrique conseil de classe. Vous trouverez d’autres suggestions sous participation à l’école.

    L’école « Just Community » de Nidau a été présentée lors de l’évènement du Campus pour la Démocratie « Enfants et participation: une nouvelle dynamique démocratique ».

  • Education civique

    L’éducation à la citoyenneté et à la participation politique va au-delà de l’éducation civique, car l’apprentissage de la démocratie passe par la pratique de la démocratie.

    Ch.ch répond aux questions relatives à l’Etat, admin.ch au Conseil fédéral, parlament.ch au Conseil national et au Conseil des Etats et Vimentis à la politique suisse actuelle.

    Des informations actuelles et intemporelles sur la démocratie suisse et ses institutions sont également disponibles dans l’application de la brochure « La Confédération en bref » (Apple Store / Google Play Store) ou sur le site www.ch-info.swiss.

    Des connaissances de base, des visites guidées et un jeu de simulation sont proposés sur Juniorparl, la plateforme du Parlement suisse pour les enfants et les jeunes, sur laquelle la visite virtuelle des différentes salles du palais fédéral est également possible.

    Le site d’Easyvote rassemble un large matériel didactique composé de fiches de travail, vidéos explicatives et programmes de cours. De nombreux autres dossiers sur des sujets tels que la migration, la prévoyance vieillesse ou l’Europe sont également disponibles.

    Pour plus d’inspiration pour la préparation des cours, consultez aussi les rubriques Participation à l’école et Supports pédagogiques.

  • Education en vue d’un développement durable

    En Suisse, les programmes scolaires intègrent tous le concept d’éducation au développement durable (EDD). Le développement durable en tant que modèle pour l’ensemble de la société a pour objectif d’impliquer tous les acteurs de la société. L’école peut contribuer à transmettre les compétences et les connaissances nécessaires au développement durable. L’EDD n’est pas une matière dans l’emploi du temps, mais un concept éducatif pluridisciplinaire qui concerne toute l’école. Dans le domaine de l’éducation, ce concept contribue aux Objectifs de développement durable (ODD) dans le cadre de l’Agenda 2030 de l’ONU.

    Le sous-objectif 4.7 des ODD prévoit que d’ici 2030, tous les apprenant.e.s acquièrent les connaissances et les qualifications nécessaires pour promouvoir le développement durable. Ceci entre autres par l’éducation au développement et aux modes de vie durables, aux droits de l’homme, à l’égalité des sexes, à une culture de la paix et de la non-violence ou encore à la citoyenneté mondiale.

    éducation21 est le centre national de compétences et de services pour l’EDD en Suisse. Sur mandat des cantons, de la Confédération et de la société civile, ils soutiennent la mise en œuvre et l’ancrage de l’EDD au niveau de l’école obligatoire et du secondaire II. Ils mettent des supports d’apprentissage testés sur le plan pédagogique à disposition des enseignant.e.s, des directions d’écoles et d’autres acteurs , proposent des orientations et des conseils ainsi que des aides financières pour des projets d’écoles et de classes.

  • Elections

    Les prochaines élections sont une bonne occasion de s’intéresser à la question du système politique suisse.

    Des analyses sur les élections nationales et cantonales en cours peuvent être obtenues auprès de Smartvote.

    De nombreuses informations et actualités sur les élections, un quiz électoral ainsi qu’un glossaire du vocabulaire électoral sont disponibles sur ch.ch.

    « Parli« , l’assistant virtuel développé par les Services du Parlement dans la perspective des prochaines élections fédérales remplace l’ancienne permanence téléphonique. Disponible dans les trois langues nationales (allemand, français et italien), Parli apporte des réponses claires aux questions que vous vous posez concernant l’élection du Conseil national ou celle du Conseil des États, et vous explique aussi les spécificités de chaque canton.

    Easyvote propose également du matériel didactique pour les classes en vue des élections nationales.

  • Engagement bénévole

    Le bénévolat est une forme de participation contribuant largement à l’apprentissage de la vie sociale et politique chez les jeunes. Outre le renforcement de la cohésion sociale, le bénévolat a également une valeur structurelle et économique pour la société suisse. Selon l’OFS, environ 660 millions d’heures ont été consacrées au bénévolat en 2016, ce qui représente 7% du volume total du travail non rémunéré.

    L’organisation faîtière nationale benevol organise la mise en réseau et la communication entre les centres de compétence du bénévolat régionaux et les possibilités d’engagement bénévole, suivant les préférences des particuliers.

    Avec Five Up, une application a été développée pour simplifier la mise en réseau des organisations et des personnes engagées dans une mission bénévole. De plus, le réseau suisse bénévolat favorise les échanges entre organisations ou acteurs.

    L’Action 72 Heures est un évènement organisé tous les 5 ans visant à valoriser le bénévolat chez les jeunes. Pendant 72 heures, des groupes de jeunes de toute la Suisse mettent leur imagination au service de la communauté et exécutent leur propre projet sans moyens financiers.

    Vous trouverez ci-après les formes de participation rendues possibles ou en cours d’élaboration grâce à la digitalisation.

    Voici plus d’informations sur la participation dans le cadre d’engagements associatifs.

  • Etudes

    La société suisse d’utilité publique publie chaque année un « Etat des lieux de l’engagement bénévole en Suisse« .

    La FSPJ publie, en collaboration avec le gfs.Bern, le monitoring politique easyvote. Celui-ci mesure les motivations des jeunes à être actifs en politique.

    Pascal Sciarini, Alexandra Feddersen et Andreas Goldbergo ont publié en 2016 l’étude « Participation politique et abstentionnisme des jeunes dans le canton de Genève« .

    Le rapport comparatif « Innovation démocratique et démocratie participative dans les Alpes » est l’un des principaux produits du projet Espace Alpin « Governance and Youth in the Alps » (GaYA). Il décrit le cadre juridique de l’innovation démocratique dans les États et Régions des Alpes et identifie les tendances empiriques en récoltant des exemples de bonnes pratiques et des témoignages sur la démocratie participative dans les Alpes, partant de la conviction que de nouvelles formes de gouvernance ont un grand potentiel pour permettre à des décisions plus durables et plus légitimes d’émerger.

    La Commission fédérale pour l’enfance et la jeunesse (CFEJ) met l’accent sur l’éducation politique et la participation durant la législature 2020-23. C’est pourquoi la commission a commandé une étude qui fournit des connaissances sur la manière dont les jeunes Suisses âgés de 12 à 27 ans participent à la vie politique, sur ce qui les motive ou les empêche de le faire, et sur les domaines où ils voient un potentiel de changement. Cette étude a été réalisée par la Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaft et econcept en collaboration avec la HES-SO Valais et la Scuola universitaria professionale della Svizzera italiana (SUPSI). Une grande importance a été accordée à la perspective des jeunes, qui ont également été activement impliqués dans toutes les phases de la recherche.

    Si vous avez connaissance d’autres études relatives à ce sujet, écrivez-nous.

    Voir également Chercheur-se-s du domaine de l’éducation à la citoyenneté.

  • Europe – UE – Conseil de l’Europe

    La Suisse se trouve géographiquement au centre de l’Europe et en est historiquement et politiquement étroitement liée. De nombreuses thématiques relatives à la politique extérieure de la Suisse sont en lien avec l’Union européenne et les pays européens. L‘Union Européenne et le Conseil de l’Europe sont deux institutions européennes essentielles.

    L’Union Européenne est un projet d’intégration comptant aujourd’hui 28 Etats membres. La Suisse n’en fait pas partie, mais maintient des relations économiques et politiques étroites avec l’UE. Celles-ci sont réglées par des accords bilatéraux en plus du fait que de nombreuses lois suisses sont adaptées au droit européen.

    Le Conseil de l’Europe compte 47 Etats membres, dont la Suisse. La Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales et la Cour européenne des droits de l’homme sont des instances émanant du Conseil de l’Europe.

    En plus du Conseil de l’Europe, il existe également le « Conseil européen« , que l’on a tendance à confondre. Le Conseil européen est l’un des sept organes de l’UE et se compose des chefs d’État ou de gouvernement des 27 États membres. Ce Conseil définit les objectifs généraux et les priorités de l’Union européenne.

    L’ABC de la politique européenne du Département fédéral des affaires étrangères contient des informations supplémentaires concernant l’Union Européenne et le Conseil de l’Europe.

    De nombreuses offres du domaine de l’éducation à la citoyenneté et de la participation politique traitent de l’Union Européenne ou du Conseil de l’Europe. Le European Youth Parliament simule par exemple des sessions du Parlement européen et trois jeunes « Youth Reps » (youth representatives) sont choisi-e-s chaque année pour représenter la jeunesse de Suisse au sein des Nations Unies. Le Think tank foraus sur la politique extérieure de la Suisse organise des conférences et autres activités autour des questions européennes.

    Le Conseil de l’Europe lance également des projets dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté et rédige des publications, comme par exemple le EDC/HRE Volumes I-VI « Education for democratic citizenship and human rights in school practice. Teaching sequences, concepts, methods and models ».

     

  • Événements

    Calendrier des événements du Campus pour la Démocratie.

  • Extrémisme
    L’extrémisme politique est défini par les chercheur-se-s comme un ensemble d’attitudes et de comportements caractérisés par le rejet de l’État de droit démocratique, de ses valeurs fondamentales et de ses règles de procédure ; et ce, en cherchant à le renverser par le recours à la violence (Etude sur l’ampleur des attitudes et comportements extrémistes de jeunes en Suisse, 2018).
    Il existe en Suisse depuis 2017 un Plan d’action national contre la radicalisation et l’extrémisme violent, dans lequel figurent des adresses de services d’entraide pour personnes potentiellement radicalisées ou extrémistes.

    Le service intercantonal de Prévention suisse de la criminalité a publié un rapport en 2018 sur la radicalisation.

    Une autre offre d’information sur le fascisme et ses dangers est proposée par l’Université de Fribourg, car les chercheurs remarquent depuis longtemps que la société a tendance à être de plus en plus ignorante et naïve vis-à-vis des anciens et des nouveaux courants fascistes. C’est pourquoi cette offre d’information est proposée aux écoles, aux communes et à d’autres organisations. Elles proposent un bloc d’informations sur les fascismes et les États autoritaires dans la première moitié du 20e siècle, avec les exemples de l’Italie, de l’Allemagne, de l’Espagne et de la Croatie. Une deuxième partie traite du populisme de droite, de la nouvelle droite et du néonazisme dans la deuxième moitié du 20e siècle, avec les exemples de la France, de la Suisse, des États-Unis et de l’Allemagne. Si vous êtes intéressé(e) ou si vous souhaitez obtenir de plus amples informations sur cette offre, n’hésitez pas à prendre contact avec franzisa.zaugg@unifr.ch ou cenk.akdoganbulut@unifr.ch.

    Les enseignant-e-s peuvent également s’appuyer sur le Guide du personnel enseignant pour la prévention de l’extrémisme violent de l’ONU.

  • Facilitation

    Engager des faciliateur-rice-s est souvent un gage de bon déroulement de processus participatifs de décision.

    Euforia propose des méthodes innovantes pour favoriser la prise de décisions participative. Amnesty International offre des visites dans les écoles ainsi que des ateliers pour sensibiliser aux droits humains.

    Le DemocracyNet fournit également des conseils en matière d’animation d’ateliers.

    Les artisans du lien transmettent une posture et des pratiques d’intelligence collective aux organisations et aux personnes désireuses de fonctionner ensemble, librement et en responsabilité.

    N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir des conseils personnalisés.

  • Fédéralisme

    La Suisse est un Etat fédéraliste depuis 1848, ce qui signifie que la Confédération, les cantons et leurs communes se partagent le pouvoir. Chacun des trois niveaux a ses propres compétences, qui sont inscrites dans la Constitution fédérale.

    Le principe de subsidiarité s’applique ici. Toute tâche qui peut être accomplie à un niveau inférieur doit également y être exécutée. La Confédération n’assume donc que les tâches qui sont trop importantes pour les cantons ou qui doivent être réglées de manière uniforme dans toute la Suisse.

    Ces tâches de la Confédération sont par exemple la politique étrangère et de sécurité, la monnaie et les douanes, la législation nationale et la défense.

    Les 26 cantons sont égaux et responsables de leurs finances, de leur système politique et de la perception des impôts.

    Les quelque 2300 communes sont les plus petites unités politiques de Suisse. Outre les tâches qui leur sont confiées par la Confédération et les cantons, elles disposent également de compétences propres en matière d’enseignement et d’aide sociale, d’approvisionnement en énergie, de construction de routes, d’aménagement local et d’impôts.

    Le fédéralisme permet de vivre la diversité dans l’unité. Pour les quatre régions linguistiques, les différences géographiques et les espaces ruraux et urbains, le fédéralisme est important pour vivre ensemble de manière autonome.

    La Fondation CH s’engage en faveur d’un fédéralisme vivant, fort et proche des citoyens, en tant qu’élément clé qui renforce la cohésion interne de la Suisse. Elle s’engage dans le domaine des questions d’aménagement pratique, dans le fait de rendre l’expérience tangible (idée de laboratoire) et dans la promotion, le monitoring, mais aussi dans la discussion sur le développement du fédéralisme.

    Depuis 2014, la Fondation CH décerne chaque année le Prix du fédéralisme à des personnes ou des organisations qui renforcent la cohésion interne et donc le fédéralisme.

  • Films

    Les films se prêtent parfaitement bien à la discussion de sujets politiques à l’école. La fondation éducation21 propose une sélection de films, courts-métrages ainsi que du matériel didactique.

    Le concours CinéCivic récompense des films et des affiches réalisés par des jeunes de 10 à 25 ans domiciliés ou scolarisés dans l’un des 6 cantons romands partenaires, en vue d’inciter les jeunes à voter.

    Le concours Festival Ciné Jeunesse Suisse donne chaque année l’opportunité aux jeunes intéressé-e-s par la réalisation de films de mettre en forme leurs idées et de rentrer en contact avec les professionnel-le-s de la branche.

     

  • Formation

    Vous aimeriez organiser un atelier ou une conférence au sujet de l’éducation à la citoyenneté et à la participation politique ? Nous vous recommandons avec plaisir des intervenantes et intervenants ou venons volontiers vous présenter le Campus pour la Démocratie, n’hésitez pas à nous écrire.

    Nous nous réjouissons, par ailleurs, de recevoir des informations sur vos activités afin de les communiquer via notre calendrier des évènements.

  • Guides pour mettre en oeuvre une démarche participative

    Le guide pratique pour mettre en oeuvre une démarche participative publié par le Centre vaudois d’aide à la jeunesse (CVAJ) rassembles les idées et des conseils concrets destinés à toute personne souhaitant mettre en oeuvre une démarche participative au sein de sa commune ou de sa région. Il peut être commandé gratuitement ou téléchargé sur le site Jaiunprojetqui rassemble d’autres guides favorisant la participation.

    Pour ce qui concerne l’aménagement de l’espace public, nous vous conseillons ce guide du centre de l’espace public ZORA.

    Un guide de la méthode participative du World Cafe peut être trouvé ici.

     

     

  • Interventions politiques

    Plusieurs interventions politiques, répertoriées sur le site de la Chancellerie fédérale, ont été faites dans le but de promouvoir l’éducation à la citoyenneté et la participation politique.

    Pour consulter les interventions politiques au niveau cantonal, il faut se rendre sur le site internet du parlement du canton en question.

  • Jeux

    Les jeux de simulation ou jeux de rôles permettent à la fois d’apprendre les processus politiques et d’expérimenter la négociation pour parvenir à une solution collective. Ils sont d’autant plus intéressants qu’ils bousculent un peu le quotidien scolaire.

    Les projets Mon point de vue et La politique, ça me regarde de JuniorParl ainsi que Spielpolitik de Ecoles à Berne donnent la possibilité aux élèves de débattre dans la salle du Conseil national.

    Le site Planpolitik met à disposition différents jeux de table ou de simulation en allemand et en anglais.

    Le jeux de simulation « Jouer la politique » développé par l’association Ecoles à Berne permet aux élèves des 8ème, 9ème et 10ème classes de se mettre dans la peau des conseiller.ère.s. nationaux.ales. Les élèves apprennent les règles du jeu de la démocratie directe, au cœur même de la vie politique, à savoir au Palais fédéral.

    Le projet Notre commune de YES permet aux élèves en école primaire de se familiariser avec les tâches, les rôles et les domaines de responsabilité des communes.

     

     

  • Lancer un projet

    Vous avez une idée de projet dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté ou de la participation politique?

    Les enfants et les jeunes peuvent recevoir des conseils de la part d’infoclic.

    Consultez également les rubriques Subventions pour des projets scolaires et extra-scolaires, Compétitions et prix d’encouragement, Etudes et Associations.

    Un bon aperçu de la méthode et des conseils peuvent être trouvés ici.

    Le Campus pour la démocratie vous soutient en vous fournissant des contacts et des conseils.

  • Littérature

    Sur swissbib et la Bibliothèque nationale suisse, vous trouverez des ouvrages sur l’éducation à la citoyenneté et à la participation politique.

    Voir aussi Chercheur-se-s de l’éducation à la citoyenneté et Etudes.

    Si vous avez des questions ou des suggestions, n’hésitez pas à nous contacter.

  • Méthodes participatives

    La capacité à participer n’est pas mise dans notre berceau, mais doit être apprise comme tout le reste. Vous souhaitez que votre prochain événement, session ou unité d’enseignement soit participatif ? La collection de méthodes voja, le site web partizipation.at et la base de données des méthodes (droits de l’enfant) fournissent des méthodes bien expliquées et des exemples d’application. Un guide de la méthode participative du World Cafe peut être trouvé ici.

    Il peut également être intéressant d’engager un-e facilitateur-rice.

    Le Plan d’action local de participation, élaboré dans le cadre du projet Governance and Youth in the Alps, a pour objectif de détailler l’enchaînement des activités qui doivent être menées pour qu’une participation des jeunes réussisse et atteigne ainsi les objectifs stratégiques locaux. La boîte à outils de GaYA « Participation des jeunes » fournit des clefs pour mettre en place des processus de participation des jeunes. Celles et ceux qui souhaitent impliquer les jeunes citoyen-ne-s dans la prise de décision au niveau local en recourant à une démarche participative peuvent s’appuyer sur la brochure « Recommandations pratiques » de GaYA.

  • Musées

    Une visite au musée peut non seulement transmettre des connaissances mais avant tout susciter l’intérêt pour des évènements historiques, sociaux, économiques et politiques.

    Le Musée National Suisse regroupe le musée national de Zurich, le Château de Prangins, le Forum de l’histoire suisse à Schwyz et le centre des collections d’Affoltern am Albis. Ces musées illustrent l’histoire de la Suisse et tiennent des expositions sur des sujets actuels. Ils ont également des programmes destinés aux classes.

    Le forum politique de la Confédération propose des expositions temporaires avec visites guidées ainsi que des discussions et autres manifestations portant sur des sujets politiques.

    Des visites guidées gratuites du Parlement, parfois complétées d’expositions temporaires dans le bâtiment ont lieu régulièrement, sous réservation.

  • Nouvelles formes de participation citoyenne

    La participation politique en Suisse est étroitement liée aux élections et aux votations. La participation sociale est cependant très diverse, tantôt formelle, tantôt informelle. Le staatslabor a développé un modèle présentant huit critères de participation, qu’il a utilisés pour analyser des projets participatifs en Suisse.

    Les formes de participation citoyenne ont également été discutées lors de l’événement du Campus pour la démocratie « Nouvelles formes de participation démocratique à Genève« . La ville de Bologne est en effet connue pour ses politiques inclusives de développement urbain, et sa promotion de la gestion participative des biens communs.

    Certaines villes suisses s’efforcent également d’inclure leurs habitant-e-s à travers la stratégie Smart City, en faisant notamment appel à des instruments numériques. En Valais, le mouvement politique non partisan Appel citoyen a permis à des citoyen-ne-s de faire partie de l’Assemblée Constituante chargée de réviser la Constitution cantonale. Seize candidats de la liste citoyenne ont obtenu un siège au sein de l’Assemblée Constituante aux élections de 2018. Dans le canton de Vaud, le Mont Citoyen démocratie, solidarité et écologie est un groupe politique non partisan constitué d’habitant-e-s désirant s’investir autrement dans la politique communale. Les notions de démarche participative et d’inclusivité sont très importantes aux yeux de ce groupe actif dans la commune du Mont-sur-Lausanne.

    Les budgets participatifs permettant aux habitant-e-s de concevoir activement leur quartier ou leur ville apparaissent petit à petit en Suisse. Il en existe déjà à Lausanne et à Fribourg.

    Des chercheurs du Centre pour la démocratie d’Aarau ont mené une étude prouvant que 50% des citoyen-ne-s suisses adoptent un comportement politique dans leur consommation. Ils et elles choisissent un produit donné pour des raisons éthiques, sociales, politiques ou écologiques (buycott), ou refusent d’acheter un produit par rejet des conditions de production du produit en question (boycott). Les premières observations empiriques de la consommation politique en Suisse montrent qu’il s’agit d’une forme pertinente d’engagement politique.

    L’AFAJ a développé un outil très proche de la pratique pour les professionnel-le-s et les représentant-e-s (élu-e-s municipaux-ales, commissions de jeunes etc) de l’animation socio-culturelle pour les jeunes. L’association met à disposition une aide pour mieux structurer, documenter, mesurer et faciliter le travail à accomplir. Qualitools propose un modèle d’impact interactif en ligne. Les instructions peuvent également être téléchargées ou commandées.

    Le tirage au sort est une autre forme de participation permettant également de développer la responsabilité des citoyen-ne-s.

    Les possibilités de participation au niveau communal se trouvent sous Participation au niveau communal.

     

  • ONU

    Youth Rep offre chaque année l’occasion à trois jeunes de représenter la jeunesse suisse auprès de l’ONU.

    Vous voudriez présenter les Nations Unies à l’école ? Les trois représentants élus de Youth Rep passeront volontiers dans vos classes.

    Pour plus d’informations sur les relations entre la Suisse et l’ONU, allez sous l’ABC Suisse-ONU.

  • Palais fédéral

    Le Palais fédéral est le siège de l’Assemblée fédérale, c’est-à-dire du Conseil national et du Conseil des Etats, et du Conseil fédéral.

    Les visites et les visites guidées du Palais fédéral avec la famille ou avec l’école sont gratuites. Il est aussi possible de suivre une session depuis les tribunes: pour les groupes, il est recommandé de faire une réservation préalable.

    Ces visites peuvent être facilement combinés avec les visites guidées/offres de formation gratuites du Polit-Forum de Berne à la Tour des prisons.

    Le jeu politique « Mon point de vue » destiné aux classes scolaires donne aux élèves l’occasion de débattre eux-mêmes des questions politiques actuelles dans la salle du Conseil national. Pour les apprenti-e-s, le jeu « La politique, ça me regarde » consiste en une rencontre entre jeunes et parlementaires de leur choix, débat avec eux des sujets d’une votation fédérale et observation d’une session parlementaire.

    Il est également possible de suivre une session parlementaire gratuitement sur inscription. Il est recommandé aux groupes de s’inscrire en ligne au moins 8 mois à l’avance.

    Une visite virtuelle des différentes salles du Bundeshaus vaut également la peine.

    La brochure « La Confédération en bref » publiée par la Chancellerie fédérale et disponible gratuitement.

     

  • Parlements des jeunes

    Les Conseils et Parlements des jeunes sont de bons moyens pour éveiller les jeunes à la politique et les faire s’engager concrètement. Les Parlements des jeunes viennent souvent se présenter dans les écoles, expliquer les processus politiques dans leur commune ou leur canton ou encore organiser des débats.

    Dans notre base de données de projets, vous trouverez une liste de tous les parlements de jeunes en Suisse.

    Découvrez tous les Parlement des jeunes organises chez la Fédération Suisse des Parlements des Jeunes (FSPJ).

    La Session des jeunes au Palais fédéral est une occasion immanquable de discuter et d’élaborer des revendications avec des jeunes des quatre coins de la Suisse.

  • Participation : recherches et documentation scientifique

    La haute école de travail social de Fribourg s’intéresse à la participation en particulier dans le champ du travail social.

    La HEIG-VD centre ses travaux de recherche sur la participation prioritairement dans le domaine du territoire.

    La haute école de travail sociale et de la santé à Lausanne effectue des travaux sur le thème de la participation dans le champ de l’animation socio-culturelle.

    La revue francophone interdisciplinaire Participations rassemble des contributions de l’ensemble des sciences humaines et sociales relatives aux questions de démocratie participative, aux conditions de la délibération, entre autres à l’engagement du public dans les processus décisionnels ou à l’évaluation des outils et dispositifs participatifs.

  • Participation à l’école

    Le terme « démocratie » ne désigne par uniquement la forme de gouvernement, mais plus largement une manière de vivre et d’appréhender les relations sociales. Afin d’intérioriser les valeurs de la démocratie, celle-ci doit être vécue.

    Sur le thème du conseil de classe, le Campus pour la démocratie a organisé une conférence en ligne en automne 2020 que vous pouvez visionner gratuitement : Le conseil de coopération comme outil d’éducation à la démocratie | Campus pour la démocratie (campusdemokratie.ch)

    Le Conseil de l’Europe a publié un guide pour une mise en œuvre d’un type d’enseignement démocratique. Un instrument de participation bien connu est tout simplement le conseil de classe.

    Des bons exemples de pratiques participatives ainsi que des outils pour les écoles sont proposés par le réseau d’écoles21.

    Des exemples inspirants de participation par le biais d’une culture scolaire participative sont la Democratic School of Hadera en Israël, les types d’écoles « Just Community » ou encore l’école de Wauwil (Luzern) ayant mis en œuvre un projet plusieurs fois primé: Schul(T)räume und Pausen(T)räume.

    Nous vous recommandons également de lire le rapport du Campus pour la démocratie « Ohne Partizipation, keine  Demokratie ».

    Olivier Maurini, dans son article, nous donne quelques aspects importants à prendre en compte lorsque nous voulons intégrer la participation en classe.

    Cette vidéo explicative est intéressante à visionner (uniquement en allemand).

     

  • Participation au niveau communal

    Le système fédéraliste octroie aux citoyen-ne-s suisses de nombreuses libertés de participation au niveau communal.

    L’Association des Communes Suisses (ACS) propose aux communes d’intégrer la participation dans leurs stratégies. Sur son site in comune, elle propose différents projets de participation ainsi que des informations de base qui incluent différents projets, méthodes et études au sujet de la participation. L’ACS organise également un concours d’idées sur le thème «Système de milice 2030 durable».

    Infoklick offre un certificat aux communes qui promeuvent la participation des jeunes au niveau communal en appliquant le concept « Jeunesse impliquée« .

    Avec le projet engage.ch, la Fédération Suisse des Parlements des Jeunes propose également une offre globale pour promouvoir la participation des jeunes dans les communes. Le projet, qui se déroule pendant une année, soutient l’échange et la coopération entre les jeunes et la commune et aide à mettre en place les structures de participation.

    Les budgets participatifs tels qu’il existent à Lausanne et à Fribourg sont également un moyen d’encourager la participation des habitant-e-s.

    La ville de Vernier a créé un Conseil des habitant-e-s et a mis en place des mesures d’encouragement à la participation, dans le cadre de la démarche «Intégrer par les pratiques citoyennes – Ici Genève». Ce projet, mené par le Canton, la Ville, l’Université et des associations, amène les outils démocratiques toujours plus à la portée des habitant-e-s afin de développer les conditions cadres de leur participation citoyenne.

    L’initiative de l’UNICEF Commune amie des enfants encourage de manière ciblée les processus qui améliorent le degré d’adaptation aux enfants dans leur milieu de vie immédiat.

    Le Swedish International Center for Local Democracy a publié des lignes directrices pour mettre en place un programme de coopération entre municipalités dans le but de renforcer la démocratie locale.

    Le site internet « action-commune.ch » délivre des informations à disposition des communes. L’idée étant de partager des textes, des idées ou initiatives pouvant être mises en œuvre à l’échelle communale par les élu-e-s.

    Le service jaiunprojet.ch offre des conseils personnalisés et gratuits à toutes les communes vaudoises souhaitant promouvoir la participation des jeunes de moins de 25 ans ou mettre en place des démarches dans ce domaine.

    La plateforme petitio.ch  lancée en Suisse alémanique permet de faire des propositions au niveau communal.

  • Participation dans les organisations et les entreprises

    Cette fiche de la Fédération Vaudoise Coopération co-construite en collaboration avec le Campus pour la démocratie et sanu-future learning éclaire sur les bonnes pratiques à adopter lorsqu’il s’agit de mettre en place des processus participatifs au sein d’une organisation ou dans le cadre de projets avec différentes parties prenantes.

  • Participation des résident-e-s sans nationalité suisse

    Des idées de formes de participation pour les résident-e-s sans nationalité suisse ont été recueillies lors de l’événement Les enjeux de la citoyenneté dans un contexte migratoire du Campus pour la Démocratie en novembre 2018 à Neuchâtel.

    Sur la page internet du projet « Citoyenneté » de la CFM se trouvent de nombreux projets en cours, où la population étrangère peut s’engager.

    L’EKM soutient en particulier des projets qui encouragent la participation des résidents sans nationalité suisse, tels que la plateforme multilingue interculturelle en ligne lucify.ch, les projets « Intégrer par les pratiques citoyennes » de l’Office de l’intégration des étrangers du Canton de Genève, « A toi de jouer ! Jeunes et processus citoyens » du Département des Sports, de la Jeunesse et de l’Intégration de Monthey (VS) ou « La voix de la Diversité » de Albinfo.ch.

    Plusieurs villes et communes donnent la possibilité aux migrant-e-s de s’investir dans le processus politique, comme le projet « Café Citoyen Biennois » à Bienne. De plus, différentes organisations ont lancé des projets, dont font parti Speak out ou Varietà, pour les jeunes migrant-e-s.

    La plateforme « Votetandem » permet aux personnes étrangères résidant en Suisse de participer au vote en échangeant leur voix avec celle d’une personne de nationalité suisse.

    Vous trouverez également des exemples dans notre liste de projets destinée aux acteurs extra-scolaires.

    La Commission fédérale pour les questions de migration (CFM) a élaboré une approche internaliste sur les associations de migrant-e-s et la formation de l’identité dans sa publication Nous, moi – les autres.

    Nous vous recommandons les vidéos, synthèses et présentations des événements du Campus pour la démocratie Les jeux de la citoyenneté dans un contexte migratoire à Neuchâtel ainsi que la Partizipation im Zeitalter der Migration à Bâle.

    Le professeur Matteo Gianni et son assistant Victor Sanchez, de l’Université de Genève, ont publié un rapport en 2018 au sujet de la participation politique non-conventionnelle des résidents étrangers.

  • Participation électorale

    L’Office fédéral de la statistique fournit les chiffres relatifs à la participation électorale, et permet de visualiser la géographique électorale grâce à l’Atlas politique de la Suisse.

    L’ESEHA (association état-société-économie-histoire-administration) est un outil d’information, de recherche et d’analyse comparative des administrations publiques et des autorités politiques qui met à disposition du public une base de données des cantons et des villes suisses CHStat également accessible par une carte.

     

     

  • Partis

    Les partis sont des associations de personnes défendant des positions politiques similaires. Ils sont un élément important pour la démocratie libérale, car ils sont représentés dans les divers parlements, désignent des conseillers d’Etat et mènent le débat public. L’engagement partisan est une forme traditionnelle d’engagement politique.

    La Chancellerie fédérale possède, sur son site internet, une liste des partis les plus importants de Suisse. Tous ne sont pas toujours présents aux niveaux cantonal et communal et, à l’inverse, certains partis ne sont pas actifs au niveau national.

  • Pétition

    Une pétition est une demande ou suggestion écrite à l’autorité compétente. Pour donner plus de poids à une pétition, elle peut être signée par plusieurs personnes. Toute personne, quel que soit son âge ou sa nationalité, peut lancer ou signer une pétition.

    Des explications supplémentaires sont disponibles sous ch.ch/pétition.

    Les sites tels que campax ou openpetition permettent la collecte de signatures en ligne. Pour les moins de 25 ans, engage.ch est particulièrement intéressant pour bénéficier d’un réseau existant de signataires potentiels. Ce projet est soutenu par « Citoyenneté » de la Commission fédérale des migrations EKM.

  • Plan d’études romand

    Le Plan d’études romand, développé dans le cadre de l’accord HarmoS, vise à harmoniser et à définir les compétences que les élèves doivent acquérir à l’école obligatoire en Romandie.

    Une partie du plan d’étude romand est consacré à l’éducation à la citoyenneté.

     

  • Plateformes d’information

    Les plateformes d’information et médias sur le thème de la participation politique sont répertoriées dans la liste de projets.

     

     

  • Politique de l’enfance et de la jeunesse

    Politique enfance et jeunesse Suisse est une plateforme de l’Office fédéral des assurances sociales et de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales. Elle contient des bases juridiques, des études et une liste de projets et documents relatifs à l’enfance et la jeunesse.

    La participation est l’un des buts principaux de la politique de l’enfance et de la jeunesse. Vous trouverez plus d’informations dans l’étude de l’UNICEF De l’opinion exprimée à l’action concrète portant sur la participation des enfants à la maison, à l’école et dans la commune.

    L’UNICEF certifie également les communautés du monde entier avec le label Commune amie des enfants si la commune en question encourage spécifiquement l’augmentation de la convivialité des enfants dans leur environnement proche. Les étapes de cette labellisation comprennent un rapport de la situation, l’organisation d’un atelier avec des enfants et des jeunes, la formulation d’un plan d’action ainsi qu’une évaluation.

    Pour en savoir plus sur les Parlements d’enfants et de jeunes.

  • Projets extra-scolaires

    L’éducation à la citoyenneté et la participation politique se font également en dehors de l’école, à travers de nombreuses activités. Consultez notre liste des projets au niveau national et cantonal.

    Souhaitez-vous vous lancer votre propre projet? Nous avons rassemblé pour vous des informations sur les contributions d’encouragement et la situation juridique.

    Le rôle des associations est particulièrement important. Elles donnent souvent à leurs membres l’occasion de s’impliquer et d’acquérir des compétences décisionnelles. Les associations et les organisations peuvent également organiser leurs événements de manière participative. Nous vous recommandons d’utiliser les méthodes de prise de décision participative ou d’engager un-e formateur-rice ou un-e conférencier-ère.

  • Projets scolaires

    De nombreux projets scolaires ont pour objectif de promouvoir l’éducation à la citoyenneté et la participation politique dans les classes.

  • Recensement des objets politiques en Suisse

    Année politique suisse (APS) recense tous les objets politiques depuis 1965 sur son site, offrant une description précise et factuelle des évolutions au sein de la politique et de la société suisse.

  • Recherches dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté

    Des recherches dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté sont menées au sein des universités, des hautes écoles pédagogiques et du centre pour la démocratie Aarau (ZDA).

    La haute école pédagogique du Canton de Vaud dispose, par exemple, spécifiquement d’une Unité en Didactique de l’éducation à la citoyenneté. Au sein de l’Université de Genève, il existe une équipe qui se dédie à la didactique de l’histoire et de la citoyenneté.

    Pour ce qui concerne l’éducation à la citoyenneté globale, il existe ANGEL, un réseau académique de chercheurs à l’échelle européenne.

     

  • Réseau national français de la participation

    L’Institut de la Concertation et de la Participation Citoyenne est le réseau national français d’appui au développement des pratiques de concertation et de participation. Cet espace de débat et de réflexion ouvert à tou.te.s ceux/celles qui, dans l’exercice de leur activité professionnelle, militante ou élective, se posent la question de l’amélioration et de la diffusion des pratiques de concertation et de participation citoyenne à la décision publique.

  • Rituels d’accession à la majorité

    De nombreuses communes organisent des rituels pour les jeunes lorsqu’ils/elles accèdent à la majorité.

    Comment devient-on citoyenne ou citoyen à 18 ans en Suisse romande ? C’est la question à laquelle répond le livre « Forger la citoyenneté juvénile » écrit par Isabelle Csupor, Maxime Felder et Laurence Ossipow et édité en 2023. L’ouvrage se penche sur les rituels politiques organisés par les autorités locales pour les jeunes qui atteignent l’âge de la majorité dans six communes romandes.

    Forger la citoyenneté juvénile – HETSL

     

     

  • Séparation des Pouvoirs

    La séparation des pouvoirs est le principe de base d’une démocratie. Le pouvoir est réparti entre les trois institutions de l’État : le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire. Cela permet d’éviter la concentration du pouvoir entre les mains d’une seule personne ou d’une seule institution, car chaque personne ne peut appartenir qu’à un seul des trois pouvoirs.

    Le pouvoir législatif (l’Assemblée fédérale unifiée) est élu par le peuple. Il s’agit des 200 membres du Conseil national et des 46 membres du Conseil des États.

    Le Parlement (l’Assemblée fédérale réunie) élit le gouvernement (pouvoir exécutif). Celui-ci se compose des sept membres du Conseil fédéral ainsi que du chancelier ou de la chancelière de la Confédération.

    Le Parlement élit également le pouvoir judiciaire (les tribunaux). Celui-ci se compose des juges des quatre tribunaux fédéraux et du président du Tribunal fédéral.

  • Services du Parlement

    L’Assemblée fédérale ainsi que certains parlements cantonaux ou communaux disposent de Services du Parlement, responsable d’informer le public sur ses activités de celui-ci.

    Pour cela, les services du parlement national recourent à plusieurs moyens, tels que le lexique du parlement, la visite virtuelle, le JuniorParl ou encore le CiviCampus, sa chaîne youtube avec de nombreuses vidéos explicatives.

    Remplir correctement un bulletin de vote peut s’avérer être plus difficile qu’on ne le pense, surtout pour des personnes qui votent pour la toute première fois. « Parli« , l’assistant virtuel développé par les Services du Parlement dans la perspective des prochaines élections fédérales remplace l’ancienne permanence téléphonique. Disponible dans les trois langues nationales (allemand, français et italien), Parli apporte des réponses claires aux questions que vous vous posez concernant l’élection du Conseil national ou celle du Conseil des États, et vous explique aussi les spécificités de chaque canton. Voir la vidéo explicative.

  • Session des jeunes

    Tu aimerais débattre au Palais fédéral et tu as entre 14 et 21 ans ? Dans ce cas, la Session des jeunes en novembre pourrait bien t’intéresser.  200 jeunes peuvent y participer chaque année, et pour ce faire, ils doivent s’inscrire dès la fin du mois de janvier. Les participant-e-s seront tiré-e-s au sort par la suite.

    Le principe est similaire à celui des Parlements des jeunes, sauf qu’on y rencontre des pairs de toute la Suisse. Pendant les deux premiers jours, les groupes de travail élaborent des revendications sur des questions spécifiques afin de les présenter samedi et dimanche dans la salle du Conseil national (déroulement exact). L’équipe d’organisation, composée d’ancien-ne-s participant-e-s âgé-e-s de 17 à 25 ans, s’occupe de préparer pour tou-te-s les participant-e-s la nourriture, l’hébergement ainsi qu’un captivant programme.

  • Session des migrants

    En s’appuyant sur la Session des jeunes, la première Session des migrant-e-s a eu lieu à Bâle en 2015. Ce projet vise à inciter les migrant-e-s à participer à la vie politique en Suisse.

    Avec plus de 140 participant-e-s, la session des migrant-e-s 2018  a été un succès. Les revendications actuelles des groupes de travail comprennent, par exemple, la création d’un Conseil des migrant-e-s pour conseiller le gouvernement et l’administration, l’introduction des entretiens d’accueil pour tous les nouveaux-elles migrant-e-s et un programme de sensibilisation pour combattre le « racial profiling ». Cinq des dix propositions sont maintenant reprises par les responsables politiques locaux sous forme de motions.

    En Suisse romande, il existe plusieurs associations qui s’investissent pour la participation de la population étrangère. Les cantons de Neuchâtel et du Jura sont les précurseurs en ayant octroyé le droit de vote aux résident-e-s sans nationalité suisse. Pour découvrir des formes de participation, nous vous recommandons la vidéo, la synthèse et les diaporamas de notre événement Les enjeux de la citoyenneté dans un contexte migratoire à Neuchâtel en novembre 2018 ou notre entrée sur les Résident-e-s sans nationalité suisse.

    Ce projet est soutenu par « Citoyenneté » de la Commission fédérale des migrations EKM.

  • Situation juridique
  • Subventions pour des projets extra-scolaires

    Souhaitez-vous réaliser un projet dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté ou de la participation politique ? Vous trouverez ci-dessous des recommandations de fondations et d’autorités cantonales ou communales qui mettent à disposition des subventions.

    Nous sommes à votre disposition pour d’éventuelles questions.

     

  • Subventions pour des projets scolaires

    Il existe des subventions spécifiques aux projets scolaires telles que:

    Nous sommes à votre disposition pour d’éventuelles questions.

  • Supports pédagogiques

    Sur la page d’éducation21, vous pouvez chercher, emprunter et commander du matériel pédagogique relatif à l’éducation à la citoyenneté.

    D’autres supports didactiques sont proposés par le site officiel du plan d’études romand, par éditions loisirs et pédagogie et par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Le site d’Easyvote rassemble un large matériel didactique composé de fiches de travail, vidéos explicatives et programmes de cours.

    Publié par l’Association des Communes Suisses (ACS), le petit livre «Ma commune, mon chez-moi» familiarise les écolières et les écoliers avec les tâches communales et le système de milice.

    Vous trouverez d’autres suggestions pour la conception de cours dans les rubriques Education civique et Participation à l’école.

    Les projets scolaires destinés aux enseignant-e-s et aux directions d’école ainsi que le matériel didactique sur l’éducation à la politique sont répertoriés dans la liste de projets.

     

  • Théâtres

    Les théâtres peuvent éveiller l’intérêt pour la politique, interagir avec le public et le laisser participer. Il peut donc être utilisé comme un outil d’éducation et de participation politique. Un exemple de théâtre transculturel et participatif est le MAXIM Theatre à Zurich. Le Teatro Due Punti de Genève propose également un projet de médiation théâtrale (« La petite démocratie« ) sur le thème de la démocratie pour et avec les jeunes réfugiés. Ceci est soutenu par le programme « Citoyenneté » de la Commission fédérale suisse des migrations (CFM).

     

  • Tirage au sort

    L’idée du tirage au sort n’est pas nouvelle; dans la démocratie athénienne, ce principe était à la base de toute répartition des fonctions politiques afin de neutraliser les positions sociales, les différences de richesse et les intérêts divergents. 2000 ans plus tard, Montesquieu répète presque mot pour mot la pensée d’Aristote : « Le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie. Le suffrage par le choix est de celle de l’aristocratie. Le sort est une façon d’élire qui n’afflige personne; il laisse à chaque citoyen une espérance raisonnable de servir sa patrie. »

    Le tirage au sort est aujourd’hui considéré comme une alternative à l’élection, car c’est une méthode permettant de désigner les représentant-e-s du peuple indépendamment de leur origine et de leurs relations. Datant de la démocratie de la Grèce antique, il a également été largement utilisé dans le passé par les communautés souveraines de la Suisse d’aujourd’hui.
    L’ouvrage « Expériences du tirage au sort en Suisse et Europe (XVIe-XXIe siècles) » lié au projet de recherche de l’Institut d’études politiques, historiques et internationales de l’Université de Lausanne montre que le tirage au sort est une tradition politique suisse à part entière. Il a fait l’objet d’un reportage sur la RTS: Le tirage au sort, une tradition politique suisse à part entière et sur Swissinfo: Le tirage au sort pour des élections plus justes.

    L’initiative de Génération Nomination en Suisse romande préconise une procédure de tirage au sort pour l’élection du Conseil national. Dans le système actuel, les postes politiques ne peuvent être obtenus que grâce à d’importantes ressources financières souvent liées à l’adhésion à un grand parti ou un capital personnel. Un système basé sur le tirage au sort permettrait par contre d’avoir des discussions et des décisions plus neutres et plus pertinentes en vue du bien commun, puisque les citoyen-ne-s élu-e-s au hasard n’ayant à satisfaire aucun groupe d’intérêt. La plus forte représentativité contribuerait à faire regagner de la confiance en la politique et susciterait de l’intérêt de la part des électeur-rice-s.

    D’autres exemples de projets participatifs peuvent être trouvés sous Nouvelles formes de participation citoyenne.

     

     

  • Travaux scientifiques

    Vous êtes étudiant-e ou enseignant-e et vous avez des propositions de mémoires de bachelor ou de master dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté et de la participation politique? Nous nous ferons un plaisir de vous aider par l’intermédiaire de suggestions et de contacts. Ecrivez-nous.

  • Vidéos explicatives

    La RTS et Easyvote proposent des vidéos expliquant des thèmes politiques de manière courte et visuelle.

    La Chancellerie fédérale produit une courte vidéo explicative pour chaque votation : Il résume les points les plus importants et montre les arguments pour et contre la proposition. Les vidéos sont publiées environ 6 semaines avant le dimanche du vote.

    La chaîne youtube du Palais fédéral propose également des vidéos explicatives sur le fonctionnement du Parlement.

     

  • Votations

    La Confédération, ch.ch ou encore Vimentis fournissent tous des informations et analyses sur les votations actuelles. Easyvote les formule de manière particulièrement accessible. Les brochures peuvent être commandées directement sur le site de easyvote ou auprès de votre commune.

    En 2019, la Confédération et les cantons ont lancé VoteInfo, une application mobile pour Android et iOS qui propose, dès 12h chaque dimanche de votation, les résultats actualisés de toutes les votations sur des objets fédéraux et cantonaux. Des archives et des clips d’explications sont également disponibles pour mieux comprendre les enjeux d’une votation. Les utilisateur-rice-s peuvent aussi demander que des notifications push leur rappellent de voter.

    SwissVote est une autre plateforme et application centralisant les arguments et les informations relatives aux votations fédérales.

    Désirez-vous organiser un débat sur des votations actuels ? La Jeunesse débat met à disposition des fiches argumentaires avec des arguments pour et contre.